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BOLOG[NA FERROVIA] 19 11 9[2] 12-M
Monsieur Gust Vermeylen,
81 rue Pachéco
Bruxelles.
Belgio
BRUXELLES 1 20 NOVE 9-S
 
Cher Gust,
J'ai acheté les journaux dont tu me parlais dans ta dernière lettre[,] la Gazetta letteraria et la Vita Moderna.[1] Quant à la Cronaca D'Arte "è morta" m'a déclaré péremptoirement le vendeur de journaux.[2] J'ai lu avec patience et résignation les deux journaux en question et je n'y ai rien trouvé de bien intéressant. Dans la Gazzeta letteraria pas trace de Vittorio Pica: un article d'un intérêt très relatif sur Gustavo Modena (le maître d'Ernesto Rossi) nel suo Epistolario.[3] Des vers ni bons ni mauvais d'un certain Marco Lessona sur l'Orgueil. Des nouvelles astronomiques. Une nouvelle, pas astronomique cette fois, par lettres, intitulée La guardaroba di Fizzallea qui semble pillée dans un quelconque Gil Blas. — Puis quelques charades, énigmes, etc. à l'usage des vieux messieurs goutteux. Ça forme 8 pages d'un texte assez serré, se publie à Turin et coûte 5 centimes. Je l'achèterai encore à l'occasion!
La Vita Moderna, 8 pages plus petites et plus mal imprimées, coûte 10 centimes et se publie à Milan. Ça ne m'a guère plus enthousiasmé que l'autre. Sans compter une traduction d'Edouard Rod et la 2de partie d'une nouvelle que je n'ai pas lue, la feuille contient un article intitulé Sulla via di Damasco?, mi[-]littéraire mi[-]social où il est question d'anarchie, de l'impuissance de la jeunesse actuelle, du collectivisme et autres scies du même genre; puis une poésie dont je m'enforcerais en vain de dire quelque chose; enfin une "fotografia [2] istantanea" l'Anti-camera del Cellulare. Puis plus rien. Il est vrai qu'on annonce "nei prossimi numeri, novelle di Verga & Novaro; articoli di Cesaro Lombroso.["] Chi vivra, vedra! En somme tout ça n'est pas riche et j'attends encore pour admirer la littérature italienne. Je tâcherai de lire Carducci dont les sonnets sur la révolution[4] sont paraît-il tout à fait sculpturaux. Ce Carducci vit à Bologne et est même professeur de littérature italienne à l'Université: mais il paraît qu'on déserte son cours pour motifs politiques, parce que de républicain qu'il était il s'est converti au monarchisme. Tu vois que les étudiants ont partout les mêmes idées mesquines!
— J'ai reçu le numéro d'octobre de la Revue Universitaire et y ai lu l'article de Saroléa où il y a pas mal de fougue et des idées très justes souvent: mais après cela est-ce assez étonnant que cet individu[-]là vienne soutenir le vieux libéralisme dont tout le programme se résume en le fatidique: "A bas la calotte!" et s'abêtisse jusqu'à comparer Frère Orban à Gladstone? Ça fait hurler ces inepties-là! S'il réfléchissait un peu, ce Saroléa se ferait tout de suite anarchiste au lieu de grouiller dans la tombe des nulons doctrinaires. J'ai constaté avec un haussement d'épaules pitoyable que ce brave Monsieur se battait toujours contre des moulins à vent, s'empoignait avec des syllabes, boxait avec des étymologies, se livrait en un mot à un exercice gênant quoique inoffensif. Notre siècle a tellement multiplié le temps qu'on trouve encore des gens qui pendant qu'on s'apprête à leur casser la tête emploient leurs loisirs à des petits charmants jeux de patience grammaticaux comme le volapük ou l'orthographe phonétique! Si ces réformes doivent se faire, c'est le peuple lui-même qui les fera et non quelques savants de cabinet qui s'amusent à amalgamer ingénieusement des syllabes. En Italie heureusement l'orthographe phonétique existe, de sorte qu'on se passe agréablement des sociétés et sous[-]sociétés de Folklore qui champignonnent sur le sol putride de notre chère Belgique!
Mercredi Soir.
J'ai reçu tantôt ta lettre datée de Rotterdam et tout ce que tu me fais prévoir de la Hollande m'allèche énormément. Aussi [3] attendrai-je tes prochaines lettres avec plus d'impatience que jamais. Au moins toi à ton retour de Hollande tu ne diras pas comme ce pompier de Voltaire: "Salut Canaux, Canards, Canaille. Je n'ai rien vu chez vous qui vaille."[5]
Ah! Ah! ce palais de cristal où des typesses nues font le service, chic nom de Dieu! païen tout plein, beauté antique. Ça me fait songer au voyage que je ferai à Naples au Carnaval: c'est la ville où la putainerie est le plus intensément développée. On y voit des femmes nues qui dansent la Tarentella; quand on grimpe une putain, elle vous demande après un coup ou deux si vous voulez un "rinfreschiello" (rafraîchissement) et si vous avez le malheur d'accepter vous voyez surgir un maquereau qui vient vous enculer. Quelles moeurs mes enfants! Cette crapuloserie-là est gigantesque.
Et maintenant je saisis les Fleurs du Mal[6] — mon livre de chevet maintenant — et je relis l'Invitation au Voyage qui me procure un malaise nostalgique parfaitement voluptueux: malheureusement je n'ai pas ici les poèmes en prose.
Tu ne me dis pas combien de jours durera ton voyage. N'importe: j'expédierai ma lettre comme de coutume: tu auras des volumes de moi à lire quand tu rentreras!
Quant à la conduite du dit Lodewijk je la trouve tout simplement infecte. Mais il est le même en tout: il me promet des leçons d'Anglais depuis un mois disant je te les donnerai le soir: et le soir monsieur Lodewijk s'esquive régulièrement.
Il m'a fait acheter une grammaire anglaise et s'en est emparé. Décidément cet être a un caractère peu sympathique. Il ment d'une façon constante et pour les plus petites choses: c'est chez lui une habitude invétérée. Il est impossible d'avoir confiance en lui. J'étais pourtant tout disposé à lui pardonner beaucoup à cause de sa situation peu aisée:[7] car la pauvreté entraîne souvent des humiliations qui font souffrir ceux qui la doivent supporter. Mais loin de vivre modérément, modestement comme il devrait le faire si tant est que sa situation soit bien telle qu'on la dit, telle que je la connais par Madame Blauwaert,[8] il dépense plus que nous, sort d'avantage, va beaucoup plus souvent au café.
[4]
D'une part — toujours par la voie de Mme Blauwaert, j'apprends qu'il ne peut rien attendre de chez lui, que sa mère ne saurait lui envoyer de l'argent. Lui me dit qu'il a demandé de l'argent chez lui, qu'on va lui en envoyer, parle de faire un voyage avec nous à Florence à Noël, à Rome et Naples au Carnaval. Où est la verité dans tout cela? En tous cas je trouve que De Raet n'a guère fait son devoir en perdant sans aucun profit trois années aux Universités de Gand et de Bruxelles. Ici il veut se rattraper, se fait inscrire dans l'avant[-]dernière année de l'école d'application. Naturellement il doit pour cela passer les examens précédants à Bruxelles. De sorte qu'il veut présenter en rentrant à Bruxelles un examen, un second en octobre idem à Bruxelles, un 3e ici en octobre, de façon à entrer en novembre en dernière année. Réalisera-t-il tout cela? — Toi qui connais le caractère d'Alfred, tu conçois combien peu de sympathie règne entre lui et Lodewijk. Alfred qui est l'être le plus franc du monde — sa franchise va même jusqu'à la brutalité — ne peut souffrir le moindre mensonge. Aussi surtout lorsqu'il est un peu excité par le vin il lui arrive d'engueuler mon De Raet d'une façon terrible: la scène est comique surtout quand l'on voit l'inquiétude de ce brave et placide Don Luigi qui tâche de s'interposer entre les adversaires et bredouille des "ma no, ma no .... niente! niente!"
Mais voilà beaucoup bavarder de choses qui te sembleront d'un bien mince intérêt, toi qui auras la tête pleine d'impressions d'Art.
L'Automne est vraiment curieux ici: le ciel est uniformément gris, mais il ne pleut pas; les horizons sont brouillardeux, les montagnes s'estompent dans le lointain et s'effacent dans la brume; l'air est très doux et il n'y a pas le moindre souffle de vent. L'automne n'est point triste et poignant comme chez nous; rien de ces drames d'agonie si intenses dans nos octobres. Tout est calme ici, très doux, paisible: l'âme n'est point anxiée, on ne frissonne pas; aucune impression de profond et indéchiffrable mystère. Les teintes des arbres sont merveilleuses: les feuilles ne sont point chassées par le vent: elles demeurent suspendues jaunes, claires, de teintes chaudes qui réjouissent l'oeil, ou rouge vermeil ou chinées [5] comme d'exceptionnelles fleurs. Et l'on éprouve un plaisir tout local à les contempler. Les routes bondées de maisons, les campagnes semées de villages sont animées: on voit des paysans qui travaillent, des bambins qui se roulent par terre — et ces bambins ont souvent ici des têtes ravissantes — des femmes qui vous regardent de ces toujours yeux noirs ardents; les murs sont peints en rouge; il y a des fleurs aux fenêtres ou du beau maïs jaune ou des étoffes vivement colorées. Et tout cela amuse l'oeil, c'est un très plaisant ragoût de couleurs et l'on ne songe guère à aller au-delà de cette facile surface, à chercher la chose en soi de la méthaphysique allemande. — Tout ceci ne fait que compléter en somme l'impression que me fit tout d'abord l'Italie et que je t'ai écrite les premiers jours de mon arrivée à Bologne.
Samedi. 1 1/2 h. du matin.
Tantôt nous étions en train de dîner très paisiblement: soudain la porte s'ouvre avec un accent mélodramatique et apparaît... De Vriese qui venait d'arriver à Bologne et s'était rendu droit au Collège. Comme je te l'ai déjà écrit, je crois, sa mère est morte subitement[9] et pour se distraire il a quitté la Belgique et est venu faire un voyage au lac de Côme, à Milan, Venise, enfin à Bologne retrouver ses vieux souvenirs. Il a l'intention de rester ici une douzaine de jours. Je ne sais si tu le connais, c'est un assez curieux type: il est très noir, les yeux vifs, la physionomie animée, pas beau, mais hardi. C'est un type à femmes: il a fait ici les quatre cents coups, d'après ce qu'il raconte, en compagnie de Féron ou de Bouthiau qui est son ami intime et chez qui nous avons été ce soir avec lui. Réception toujours très aimable, accompagnée d'un fiasco de Chianti. Les deux types se rappelaient leurs aventures passées, alternant comme les bergers de Virgile. Je ne te conterai pas par le détail tout ce que ces messieurs se rappelèrent: tu l'imagines aisément. En tous cas il est à prévoir que pendant deux semaines nous verrons beaucoup de choses à Bologne, nous apprendrons à connaître pas mal de types et de typesses. Ce sera curieux sans doute, mais encore une fois je déplore le temps que je vais perdre. Je crains bien que la Vie impossible n'attende encore longtemps ces honneurs de l'impression.
[6]
— En fait de types intéressants est aboulé l'autre jour au collège un étudiant belge du nom de Truchard qui vient à Bologne continuer ses études de médecine. Cet individu doit avoir environ trente ans: il est crapuleux comme un étudiant en pharmacie, passablement ventru et il se vautre sur les chaises avec toute la grâce d'un jeune éléphant. C'est un borain qui a fait trois ans d'université à Bruxelles, ensuite a fait le commerce de café, puis, son père mort, vient à Bologne terminer ses études. Nous nous sommes bien promis de ne plus le recevoir, le trouvant trop peu... distingué.
— Quant à ce qui concerne les Bruers, voici les évènements: dimanche dernier promenade vers Palerna en compagnie de Madame et Mademoiselle: celle-ci fait tous les efforts possibles pour s'adjoindre Alfred qui se tient à l'écart d'elle, elle le sollicite réellement. En revenant elle est à son bras et lui échauffé lui pelote les cuisses et va lui tâter le con: il fait nuit déjà: elle se laisse faire. Mardi c'était la fête d'Alfred: qui avait bien fait les choses: il nous avait payé du Barbesa, du Lacryma Christi, de l'Asti Spumante de telle sorte qu' après le dîner nous étions pas mal excités. Don Luigi a porté en cette circonstance solemnelle un toast en Latin et j'ai tenu un discours de 2 mètres de longueur, où étaient cités St Thomas d'Aquin, Béranger, un père de l'église, Jacob Sprenger, et le Dr Schweinwürst de l'Université d'Iéna! Après nos libations nous nous sommes rués tumultueusement vers la maison des Bruers où nous nous sommes passablement embêtés, en dépit de la tournure orgiaque de cette soirée nous avons chachuté un phénoménal cancan.
— J'ai reçu aujourd'hui, phénomène extraordinaire, une lettre de Legros. Hier une lettre de mon frère me disait que tu serais absent jusqu'à vendredi prochain. E vero?
— En fait de choses intéressantes j'ai assisté dimanche à une messe en musique. Ce qui était curieux à voir c'était la décoration de l'église. Jamais je n'ai vu quelque chose d'aussi théâtral : de grandes bandes de gazes roses, vertes, bleues, rouges, jaunes se suspendaient aux piliers; une étoffe de velours rouge à frange d'or dominait l'autel. Des deux côtés étaient deux petites portes qui semblaient du carton doré et par là entraient les figurants,... pardon, les enfants de choeur. L'évêque était là officiant en grande tenue. La foule était compacte dans toute cette église S. Domenico qui pourtant est très vaste.
...........
[7]
Samedi. 10 h. du matin.
J'ai tantôt interrompu cette lettre parce que j'avais un sommeil terrible et que j'étais incapable de recolliger mes idées. Dans quels pavages de la Hollande promènes-tu ta balle maintenant? Je t'envie: j'ai des appétences quasi sensuelles d'impressions d'Art qui ici me manquent ou sont toujours troublées par l'impossibilité d'être seul et de contempler à son aise — Je lis encore passablement, surtout du Balzac dont je me fais envoyer de temps à autre quelques volumes de Bruxelles: je t'en parlerai dans une prochaine épître. J'ai reçu enfin une lettre de Robert[10] avec sa photographie où il a un air embêté et grognon tout à fait cocasse. Ses lettres se ressemblent toujours: il s'excuse de n'avoir répondu plus tôt et raconte comme quoi il s'embête profondément et bloque ses cours d'université. Je lui répondrai... quand j'aurai le temps. — J'attends avec impatience les narrations de ton voyage et je me dispose à te suivre en imagination à travers toutes tes pérégrinations. Au revoir, cher frère, je vois avec plaisir les jours passer: encore 7 mois de patience et nous nous reverrons. Quelle débauche de causeries ce sera alors, hein? Toujours à toi très cordialement
ton Giacomo

Annotations

[1] Cronaca d'Arte, Gazetta letteraria en Vita Moderna worden in geen enkele Belgische instituut bewaard. Het is dus vreemd dat Vermeylen op de hoogte was van het bestaan en zeker van de inhoud van sommige Italiaanse bladen, te meer daar ze evenmin besproken werden in de tijdschriften die hij volgens zijn brieven regelmatig las (zoals De Nederlandsche Spectator, De nieuwe gids, La jeune Belgique, De Vlaamsche School, L'art moderne, Nederlandsche Dicht- en Kunsthalle, de NRC, Le Mouvement Littéraire, La Société Nouvelle, De Portefeuille en de Revue Universitaire). Vermeylen moet dus wellicht toevallig op een bespreking zijn gestoten, of iemand had hem erover verteld.
[2] Cronaca d'Arte verscheen in Milaan. Zie La Revue Indépendante, T. XXII, 63 (Janvier 1892), p. 129.
[3] Niet teruggevonden.
[4] Giosuè Carducci, Ça ira! settembre 1792 (Roma, Sommaruga, 1883). Het was een befaamde sonnettenreeks n.a.v. de Franse revolutie.
[5] Niet teruggevonden.
[6] Charles Baudelaire, Les Fleurs du Mal (Paris, Poulet-Malassis et De Broise, 1857). 'L'Invitation au voyage' staat op p. 115-117.
[7] Lodewijk de Raet, die in 1889 met de grootste onderscheiding het Brusselse atheneum had verlaten, liet zich in hetzelfde jaar op aandringen van kunstzanger Emiel Blauwaert, neef en vriend van zijn in 1874 overleden vader, inschrijven in het eerste jaar van de Ecole Polytechnique aan de ULB om er de graad van 'ingénieur des constructions civiles' te behalen. Blauwaert zou daarvoor de kosten dragen.
De Raet legde evenwel voor de examens voor het academiejaar 1889-1890 aan de ULB geen examens af, wellicht omdat hij de studies liever aan de Gentse universiteit wilde ondernemen, waar hij dan ook voor het academiejaar 1890-1891 een inschrijving nam voor het eerste jaar van de 'Ecole préparatoire du génie civil'. Blauwaert overleed echter op 2 februari 1891, waardoor De Raet zonder geldmiddelen viel. Waarschijnlijk om die reden heeft hij geen examens afgelegd in Gent en zich opnieuw laten inschrijven voor het eerste jaar van de Ecole Polytechnique aan de ULB, waar hij in de examens mislukte.
Met de beurs van de Jacobsstichting zag hij een mogelijkheid om de examens van drie academiejaren in één jaar (1892-1893) af te leggen, volgens het systeem dat Dwelshauvers hier uitlegt. De Raet liet zich inderdaad opnieuw aan de ULB inschrijven, maar de onderneming mislukte zowel in Brussel (cf. brieven van Dwelshauvers aan Vermeylen van 19 mei en 6 november 1893) als in Bologna, waar hij de reglementaire schikkingen i.v.m. het bijwonen van cursussen en het afleggen van examens niet naleefde, zodat de besturende commissie van het Collegio zijn beurs introk. De Raet was toen verplicht om naar België terug te keren (cf. de brieven van Dwelshauvers van 10 en 21 november 1893). Zie Athénée Royal de Bruxelles, Palmarès 4 Août 1889; Max Lamberty, Lodewijk de Raet. Een levensbeeld (Hasselt, Heideland, 1961); ULB, Service des Archives: Répertoire contenant par ordre alphabétique, les noms de tous les élèves qui ont été portés aux rôles des inscriptions de l'Université Libre de Bruxelles pendant la seconde période trentenaire 1864/1865-1893/1894; Archief Rijksuniversiteit Gent, rolnummer 26-419; Stadsarchief Brussel, 'Fondation Jacobs', doos 173-15. Zie ook brief 176bis, noot 1.
[8] Amelie Mathilde Staps, weduwe Blauwaert (zie [7]).
[9] Het overlijden van Adèle D'Henin, moeder van Alfred Devriese, geboren in 1825 of 1826, werd in de registers van Halle niet teruggevonden.
[10] Robert Legros. De brief werd niet teruggevonden.

Register

Naam - persoon

Beranger, Pierre-jean (° Parijs, 1780 - ✝ Parijs, 1857)

Dichter en chansonnier.

Blauwaert, Emiel Constantia (° St.Niklaas, 1845-06-13 - ✝ St.Gillis (Brussel), 1891-02-02)

Opera- en concertzanger.

Echtgenoot van Amelie Mathilde Staps.

Bouttiau, Antoine, Marie Joseph (° Thy-le-Château, 1859-11-17 - ✝ Bologna,)

Ingenieur. Directeur van de stoomtram in Bologna.

Huwde er op 08/02/1893 met Livia Fantini.

Carducci, Giosué (° Valdicastello, 1835 - ✝ Bologna,)

Schrijver en criticus.

Devriese, Alfred Edmond (° Halle (Brussel), 1864-05-22 - ✝ ? na,)

Oogarts.

Deed Atheneumstudies te Brussel. In 1882-85 met onderscheiding kandidaat wetenschappen, in 1884-86 kandidaat medicijnen (aan de ULB). Na een eerste doctoraat aan de ULB in 1886-1887, studeerde hij medicijnen verder in Bologna van 1886 tot 1889 (einddiploma). Specialiseerde zich mogelijk daarna nog als oogarts. Werd ambtshalve geschrapt te St.-Joost-ten-Node op 26/10/1901, met onbekende bestemming verdwenen.

Dwelshauvers, Georges (° Brussel, 1866-09-06 - ✝ Parijs ?/?/, 1937)

Filosoof.

Broer van Jacques Dwelshauvers. Studeerde aan de ULB. Verbleef lange tijd in Duitsland waar hij leerling was van W. Wundt (deed o.m. filosofie aan de universiteit van Heidelberg van april 1891 tot het eind van het zomersemester). Werd in 1892 te Brussel speciaal doctor in de wijsbegeerte met zijn thesis Les principes de l'idéalisme scientifique, nadat een eerste proefschrift Psychologie de l'apperception et recherches expérimentales sur l'attention. Essai de psychologie physiologique. gebaseerd op zijn onderzoekingen in het laboratorium voor experimentele psychologie van W. Wundt, op principiële gronden was geweigerd. Was achtereenvolgens hoogleraar aan de ULB (1893-1918), aan de Catalaanse Universiteit te Barcelona (1918-?) en aan het Institut Catholique te Parijs (vanaf 1925). Publiceerde studies over J. Lagneau, H. Bergson en F. Nietzsche. Interesseerde zich ook voor het toneel wat zich uitte in studies over H. Ibsen, een vertaling van Goethes Iphigenies (1903) en een bewerking van Lessings Nathan der Weise (opgevoerd in het Théâtre du Parc te Brussel, 1904); schreef zelf ook een drama Ino (1913), geïnspireerd op Oedipus koning van Sophocles.

Dwelshauvers, (Jean) Jacques (° Brussel, 1872-07-09 - ✝ Montmaur-en-Diois (Drôme), 1940-11-14)

Kunsthistoricus en militant anarchist.

Broer van Georges Dwelshauvers en gezel van Clara Köttlitz, met wie hij in 1897 een vrij huwelijk aanging. Deed beloftevolle studies aan het Koninklijk Atheneum Brussel (afd. Latijn-Grieks), waar hij A.Vermeylen leerde kennen. Studeerde 1890-92 natuurwetenschappen aan de ULB (diploma van kandidaat in juli 1892). Met een beurs van de Jacobsstichting vatte hij in oktober 1892 studies in de medicijnen aan te Bologna, samen met de latere geneesheren Herman Köttlitz en Alfred Walravens. Hij verliet Bologna in 1897, zonder de hele cyclus te hebben beëindigd.

In hetzelfde jaar begonnen de eerste strubbelingen met Gust Vermeylen, i.v.m. diens huwelijk met Gaby Brouhon en de strekking en inhoud van Van Nu en Straks. Het jaar daarop maakte hij een nieuwe reis naar Bologna en Bergamo. In het voorjaar van 1899 trok hij met Clara naar Firenze, waar hij zich voortaan geheel aan kunsthistorisch onderzoek wijdde, geboeid door de figuur van Botticelli en de kuituur van het Quattrocento. Hij zou in Firenze ook nog de toelating hebben gevraagd zich voor de eindexamens geneeskunde aan te bieden, maar legde die nooit af. Zijn verblijf in en om Firenze (afwisselend te Calamecca en te Castello), dat tot 1906 duurde, werd regelmatig onderbroken voor reizen naar het thuisland, en naar Parijs.

In 1899 werd te Antwerpen trouwens zijn zoon Lorenzo (Jean-Jacques Erasme Laurent) geboren (op de akte tekende o.m. Emmanuel de Bom als getuige), en het gezin was er officieel ingeschreven aan de Montebellostraat 3 tot 1906. In dat jaar, verhuisden zij naar Colombes bij Parijs (Boulevard Gambetta 46, niet-geregistreerde verblijfplaats). Dwelshauvers, die zich intussen Mesnil noemde (naar twee dorpjes bij Dinant, de geboortestad van zijn vaders familie), onderhield er nauwe contacten met de anarchistische en internationalistische beweging. Hij verdiende de kost met het schrijven van reisgidsen, eerst bij Hachette (o.a. de Guide Joanne - na W.O.I Guide Bleu - over Noord-Italië), nadien bij Baedeker.

Tussen 1910 en 1914 vestigde het gezin Mesnil zich te Alfort bij Parijs, waar - gezien zijn moeilijkheden met de geheime politie - evenmin een officiële inschrijving werd genoteerd. Jacques Mesnil stierf in niet opgehelderde omstandigheden te Montmaur, waar zijn zoon toen zou hebben gewoond; hij leed toen al enkele jaren aan een hart- en nierziekte waarvoor hij o.m. door dokter Schamelhout werd behandeld. Behalve aan Van Nu en Straks werkte hij nog mee aan Mercure de France, La société nouvelle, Ontwaking, Onze kunst, Revista d'Arte, Gazette des beaux arts, Burlington Magazine, de Parijse krant L'Humanité en het Italiaanse Avanti. Een bibliografie kan men terugvinden in de geciteerde bronnen.

Feron, Armand (° Brussel, 1866-08-11 - ✝ St.-Joost-ten-Node, 1919-05-27)

Jurist en officier. Zoon van Emile Féron.

Na een kandidatuur in de filosofie aan de ULB, studeerde hij van september 1886 tot eind 1887 met een Jacobsbeurs rechten in Bologna. Maakte zijn studies verder af aan de ULB, waar hij het diploma van doctor in de rechten behaalde in 1890. Hij werd nadien luitenant bij de militaire veiligheid.

Frere-orban, Walthère (° Luik, 1812-04-24 - ✝ Brussel, 1896-01-02)

Advocaat en liberaal politicus.

Gladstone, William Ewart (° Liverpool, 1809 - ✝ Hawarden, 1898)

Staatsman.

Henin, Adèle D' (°)

Huisvrouw.

Moeder van Alfred Edmond Devriese.

Legros, René Robert (° Barvaux, 1872-11-05 - ✝ Barvaux, 1933-07-29)

Geneesheer.

Liep school op het Athénée Royal van Luik en, van de vierde Latijnse tot de retorica, op het Brusselse Atheneum, waar hij bevriend raakte met o.m. A.Vermeylen, J.Dwelshauvers en L.de Raet. Studeerde nadien geneeskunde aan de UEL (1890-1897). Publiceerde verzen in de Almanach des étudiants. Almanach de l'Université libre de Bruxelles (1891).

Lessona, Marco (?)

? - ?

Voorlopig geen informatie.

Lombroso, Cesare (° Verona, - ✝ Turijn, 1909)

Psychiater en criminoloog.

Modena, Gustavo (° Venetië, 1803 - ✝ Turijn, 1861)

Toneelacteur.

Zoon van de acteur Giacomo Modena en de actrice M.L. Lancetti. Studeerde, na scholing in Venetië en Verona, rechten te Padua en toneel in Bologna (1820) waarnaar hij in 1832 terugkeerde.

Novaro, Angiolo Solvio (° Diano Marina (Liguria), - ✝ Imperia, 1938)

Schilder en schrijver.

Pica, Vittorio (° Napels, 1864 - ✝ Milaan, 1930)

Kunstcriticus en -essayist.

Trachtte het Italiaanse publiek vertrouwd te maken met de grote Europese stromingen sinds het impressionisme. Verzette zich als aanhanger van de modernen tegen het quietisme. Was de animator van het artistiek leven in Venetië na 1900, en betrokken bij de oprichting van de Venetiaanse Biënnale. Schreef talrijke polamieken, o.a. in Emporium (1895-). Auteur van o.m. All' avanguardia (Napels, 1890).

Raet, Lodewijk De (° Brussel, 1870-02-17 - ✝ Vorst (Brussel), 1914-11-24)

Economist.

Studiegenoot van A.Vermeylen en J.Dwelshauvers op het Brussels Atheneum en aan de ULB, medestudent van J.Dwelshauvers, A.Walravens en H.Köttlitz in het Collegio dei Fiammenghi in Bologna (J.Jacobsstichting) in 1892-1893.

Rod, Edouard (° Nyon (Zwitserland), 1857 - ✝ Grasse (Frankrijk), 1910)

Schrijver.

Rossi, Ernesto (° Livorno, 1827 - ✝ Pescara, 1896)

Vermaard Shakespearevertolker.

Gaf in 1891 enkele gastvoorstellingen in Brussel en Antwerpen.

Sarolea, Charles (° Tongeren, 1870-10-25 - ✝ Edinburgh, 1953-03-12)

Hoogleraar, consul en publicist. Doctor in letteren en wijsbegeerte aan de UEL.

Studeerde er gedurende een jaar ook natuurwetenschappen. Werd in 1893 speciaal doctor in de wijsbegeerte aan de universiteit van Brussel met een controversieel proefschrift over vrijheid en determinisme m.b.t. de evolutieleer. Verkreeg studiebeurzen voor Palermo, Napels en Parijs. Had een zeer veelzijdige belangstelling. Werkte mee aan dagbladen en tijdschriften en schreef behalve zijn baanbrekende monografie over H. Ibsen nog tal van filosofische en politieke werken.

Sprenger, Jakob (° Rheinfelden, 1436 - ✝ Straatsburg, 1495)

Dominikaan.

Was van 1472 tot 1488 prior van zijn orde in Keulen, en vanaf 1481 inquisiteur voor Mainz, Keulen en Trier. Schreef met Heinrich Institoris de Malleus Maleficarum (= Heksenhamer; 1487).

Staps, Amelie Mathilde (° Brussel, 1839-05-20 - ✝ Ukkel, 1908-02-16)

Pianolerares.

Echtgenote van Blauwaert Emiel Constantin, met wie zij op 07/09/1876 te Elsene huwde.

Truchard, ?

? - ?

Voorlopig niet teruggevonden.

Verga, Giovanni Carmelo (° Aci, 1840 - ✝ Catania, 1922)

Schrijver.

Vermeylen, August. (° Brussel, 1872-05-12 - ✝ Ukkel, 1945-01-10)

Hoogleraar, kunsthistoricus en schrijver. Medeoprichter van Van Nu en Straks. Gehuwd met Gabrielle Josephine Pauline Brouhon op 21/09/1897.

Walravens, Alfred (° Tubize, 1872-11-15 - °)

Geneesheer.

Leerling aan het Brusselse atheneum met o.a. Vermeylen, De Raet, Dwelshauvers en Legros. Studiegenoot van J.Dwelshauvers, H.Koetlitz en A.Vermeylen aan de ULB. Verbleef van 1892 tot 1896 in Bologna met een Jacobsbeurs.

Zarri, Luigi

? - ?

Voorlopig niet teruggevonden.

Titel - krant/tijdschrift

Art Moderne, L' (° 1881 - ✝ 1914)

Brussels artistiek weekblad.

Werd, zoals ook La jeune Belgique, bij Wwe Monnom gedrukt. Opgericht door de advocaat Edmond Picard, die toen werd beschouwd als de geestelijke leider van de Brusselse progressieve jongeren. Samen met Octave Maus, de bezieler van de kunstenaarskring Les XX (1884 - 1893), verdedigde hij in l'Art moderne o.m. het impressionisme en het wagnerisme. Het tijdschrift kan in zekere zin beschouwd worden als een voorbode van Van Nu en Straks: vooral Picards uitspraak dat kunst filosofische gedachte, synthese en leven is, wijst in die richting. Medewerkers waren o.a. C.Lemonnier, E.Verhaeren (die ook in de redactie zat), G. Eekhoud, E. De Molder (later schoonzoon van Fél.Rops) en H. van de Velde.

Cronaca D'arte

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Voorlopig geen informatie.

Gazzetta Letteraria, La (° 1876 - ✝ 1902)

Tijdschrift in 1876 door Vittorio Bersezio opgericht (in opvolging van de Gazzetta piemontese uit 1867) en vanaf 1880 door hem geleid. De Gazzetta piemontese werd later weer als afzonderlijk blad opgericht en voortgezet met La Stampa in 1895 (krant die al een eerste keer in 1861 startte).

Gil Blas (° 1879 - °)

Parijse krant.

Opgericht door Léon Bloy, die eraan meewerkte van 03/12/1888 tot 11/02/89 en van 29/09/92 tot 14/04/94. Directeur was Albiot. Andere medewerkers waren o.m. Cam.Lemonnier en de literair-criticus Jules Richepin. Art Moderne nam er haast wekelijks een stukje uit over. Als bijvoegsel verscheen van 1891 tot 1896 wekelijks de Gil Blas Illustré o.l.v. René Maizeroy.

Jeune Belgique, La (° 1881 - ✝ 1897)

Literair tijdschrift.

Mouvement Litteraire, Le (° 1892 - ✝ 1894)

Tweemaandelijks litterair tijdschrift te Brussel.

Op 08/02/1892 opgericht door F. Roussel, R. Nyst en L. Donnay, en gedrukt bij Godenne te Mechelen. Het laatste nummer verscheen op 08/01/1894.

Nederlandsche Dicht- En Kunsthalle (° 1878 - ✝ 1897)

Cultureel maandblad.

Nederlandsche Spectator, De (° 1856 - ✝ 1908)

Weekblad.

Nieuwe Rotterdamsche Courant (° 1844 - °)

Liberaal dagblad, na fusie in 1970 NRC-HANDELSBLAD.

Portefeuille, De (° 1879 - ✝ 1894)

Letterkundig weekblad dat tot 1880 in Arnhem verscheen, en nadien in Amsterdam. In 1894 droeg het als ondertitel Weekblad voor tooneel en letteren; stond toen onder de redactie van T.H. de Beer.

Revue Independante, La (° 1884 - ✝ 1911)

Maandblad uitgegeven te Parijs bij Albert Savine. Hoofdredacteur is François de Nion, redactiesecretaris Georges Bonnamour (die hoofdredacteur wordt in 1892). Geeft informatie over letterkunde, muziek, schone kunsten en toneel.

Revue Universitaire

1891 -1898

Maandblad met enkele onderbrekingen in Brussel verschenen.

Werd achtereenvolgens uitgegeven door H. Lamertin en Weduwe Ferd. Larcier. De redactie berustte in 1891 bij de Brusselse student in de rechten E.Vinck en in 1892 bij zijn studiegenoot A.Hirsch; vanaf 1893 werd de redactie waargenomen door een driemanschap dat de universiteiten Brussel, Gent en Luik vertegenwoordigde. De stichting van de Revue Universitaire ging uit van de in 1887 te Brussel opgerichte Cercle Universitaire, die het contact en de samenwerking tussen enerzijds studenten en professoren en anderzijds tussen de verschillende faculteiten en zelfs universiteiten wilde stimuleren. Door de medewerking van professoren, docenten en studenten uit Gent, Brussel en Luik, fungeerde het inderdaad enige tijd als wetenschappelijk orgaan van deze drie universiteiten. Toch bleef de nadruk vallen op de activiteiten in de Brusselse universiteit. Na 1894 bevatte het tenslotte grotendeels nog slechts artikels en inlichtingen over de Université. Nouvelle (Brussel), omdat de meeste professoren, uit protest tegen de aandacht die de Revue aan deze alternatieve universiteit schonk, hun medewerking drastisch inkrompen.

Societe Nouvelle, La (° 1884 - ✝ 1897 - ✝ ;, 1907 - ✝ 1915)

Internationaal tijdschrift voor sociologie, kunsten, wetenschappen en letteren dat te Brussel en Parijs verscheen.

Van 1897 tot 1907 verscheen het onder de titel l'Humanité nouvelle. Dit progressief tijdschrift dat gesticht en geleid werd door F.Brouez, fungeerde als gangmaker voor de opkomende sociologie in België en besteedde heel wat aandacht aan binnen- en buitenlandse anarchistische en socialistische stromingen. Had vele correspondenten. Voor België werkten o.a. mee G. en J.Dwelshauvers, G.Eekhoud en E.Picard.

Vita Moderna

? - ?

Voorlopig niet teruggevonden.

Vlaamsche School, De (° 1855 - ✝ 1901)

Tijdschrift voor kunsten, wetenschappen, letteren, oudheidkunde en kunstnijverheid.

Naam - instituut/vereniging

Beurs in 1650 gesticht door de naar Bologna (Italië) uitgeweken edelsmid Jean Jacobs (Brussel tussen 1574 en 1575 - Bologna 13/11/1650) en testamentair uit zijn nalatenschap van de nodige fondsen voorzien. Stelde studenten in de rechten, geneeskunde, wetenschappen en letteren en wijsbegeerte in staat in het Jacobscollege hun studies aan de universiteit van Bologna gedurende vijf jaar verder te zetten. De kandidaten moesten afkomstig zijn uit Brussel, Antwerpen of tenminste uit een gemeente in het Hertogdom Brabant. Vandaar de Italiaanse benaming 'Collegio dei Fiamminghi'. Het was een onafhankelijke instelling met een eigen gebouw (Via Guerrazzi 20), een besturende raad van drie commissarissen (een vertegenwoordiger van de Rechtsfaculteit, één van de Medische Faculteit, en een Bolognese notabele) en een inwonende rector (een Bolognese priester).

De kandidaten, tussen 16 en 18 jaar oud, werden geselecteerd door het Brusselse gilde van edelsmeden. In de 19de eeuw waren de oorspronkelijke reglementen in zoverre veranderd dat de Stad Brussel studenten uitzocht die houder waren van een kandidaatsdiploma: de limiet van 18 jaar werd dus niet meer in acht genomen, het volstond dat de beurshouders hun studies op hun 25ste konden voltooien. Dit laatste is wellicht de reden waarom Jacques Dwelshauvers na het academiejaar 1896-'97 zijn medische studies te Bologna afbrak en te Florence een aanvraag deed om daar zijn laatste examens in de geneeskunde te mogen afleggen. Het gebouw in de Via Guerrazzi werd in 1944 gedeeltelijk verwoest door een bombardement en na de oorlog heropgebouwd. Tot in de jaren vijftig zijn er beurzen toegekend, nadien werd het gebouw wederrechtelijk in bezit genomen door de universiteit van Bologna die er een deel van de Rechtsfaculteit in onderbracht. Deze situatie vormt al jaren een hangende betwisting tussen de Belgische en de Italiaanse staat waar geen schot in komt.

Indextermen

Naam - instituut/vereniging

Archief Rijksuniversiteit Gent
Collegio dei Fiamminghi
Ecole Polytechnique
Jacobsstichting
Koninklijk Atheneum Brussel
Stadsarchief Brussel
Universiteit Gent
Universiteit Jena
Université Libre de Bruxelles

Naam - persoon

Balzac, Honoré de
Baudelaire, Charles
Blauwaert, Emiel
Bouttiau, Antoine
Bruers, Emmanuel; Bruers, Pia
Bruers, Paolina
Bruers, Pia
Béranger, Pierre-Jean de
Carducci, Giosuè
Devriese, Alfred Edmond
Dwelshauvers, Georges
Dwelshauvers, Jacques
Frère-Orban, Walthère
Féron, Armand
Gladstone, William Ewart
Henin, Adèle D'
Lamberty, Max
Legros, Robert
Lessona, Marco
Lombroso, Cesare
Modena, Gustavo
Novaro, Angiolo Solvio
Pica, Vittorio
Raet, August de
Raet, Lodewijk de
Rod, Edouard
Rossi, Ernesto
Sarolea, Charles
Schweinwürst, Dr.
Sprenger, Jacob
Staps, Amelie Mathilde
Thomas van Aquino
Truchard
Verga, Giovanni
Vergilius
Vermeylen, August
Voltaire
Walravens, Alfred
Zarri, Luigi

Naam - plaats

Bologna
Brussel
Florence
Gent
Halle
Hasselt
Milaan
Napels
Palerna
Parijs
Rome
Rotterdam
Turijn
Venetië

Naam - uitgever

Heideland
Poulet-Malassis et De Broise
Sommaruga

Titel - artikel

Palmarès 4 Août 1889
Répertoire contenant par ordre alphabétique, les noms de tous les élèves qui ont été portés aux rôles des inscriptions de l'Université Libre de Bruxelles pendant la seconde période trentenaire 1864-1865 et 1893-1894
Sulla via di Damasco?

Titel - boek

Ca ira! settembre 1792
Epistolario
Fleurs du mal, Les
Guardaroba do Fizzallea, La
Lodewijk de Raet. Een levensbeeld
Vie impossible, La

Titel - gedicht

Invitation au voyage, L'

Titel - krant/tijdschrift

Art moderne, L'
Cronaca d'Arte
Gazzetta letteraria
Gil Blas
Jeune Belgique, La
Mouvement Littéraire, Le
Nederlandsche Dicht- en Kunsthalle
Nederlandsche Spectator, De
Nieuwe Gids, De
Nieuwe Rotterdamsche Courant
Portefeuille, De
Revue Indépendante, La
Revue Universitaire
Société Nouvelle, La
Vita Moderna
Vlaamsche School, De