<Resultaat 780 van 1419

>

BOLOGNA FERROVIA 10 6 93 6-S
Monsieur Gust Vermeylen,
81 Rue Pachéco.
Bruxelles.
Belgio
BRUXELLES 1 12 JUIN 1893
Solvay, Renory, Pels & Cattier
 
Cher Gust,
J'ai reçu ta lettre ce soir pendant le dîner et je me suis empressé de la lire, de vivre avec toi quelques instants, et je t'assure que toute l'ambiance avait dans ce moment[-]là complètement disparu pour moi. Quel être complexe & attrayant tu fais, mon cher... Laforgue! C'a toujours été un de mes orgueils d'avoir pu connaître à fond le meilleur de toi & j'ai toujours été jaloux de l'amitié de ton "moi" intime. Comme je suis impatient de te revoir & que les jours qui passent rapides, me semblent lents à moi!
Je suis bien las de tous les bonshommes que je vois ici, de toutes ces matières brutes dont je décompose du premier coup d'oeil tout le grossier organisme. Voilà l'imprévu du voyage, ce côté psychologique que Flaubert aussi fait remarquer dans sa correspondance.
Quelqu'un qui se porte assez mal sous le rapport psychique c'est ce pauvre Alfred qui est devenu d'une irritabilité nerveuse qui m'inquiète. Il se fâche maintenant pour un rien: ses disputes avec Köttlitz sont incessantes: il lui reproche presque tout ce qu'il dit, l'accuse sans cesse de vouloir le tourmenter, tandis que c'est lui-même en somme qui attaque & houspille ce pauvre Hermann lequel est un garçon parfaitement inoffensif et auquel il est fort difficile d'attribuer une mauvaise intention. Il faut qu'on supporte tout de lui, (d'Alfred) mais il ne peut rien supporter des autres. Cela me rend parfois triste car c'est un brave garçon que j'ai bien aimé et d'un caractère franc, très franc, trop même car sa franchise va jusqu'à la brutalité. Et je crains parfois d'apercevoir comme des germes de la manie de la persécution. Il s'excite bien trop: son [2] examen le préoccupe; de plus sous prétexte qu'il a mal à l'estomac, il absorbe des quantités considérables de café, perdant ainsi d'une part ce qu'il gagne de l'autre, se facilitant momentanément la digestion, mais augmentant son nervosisme.— Je souhaite beaucoup pour lui aussi que l'heure du retour en Belgique ne tarde pas à sonner. Il a son examen d'anatomie le 16, celui de physiologie le 25, après quoi il se mettra en route et fera un petit tour en Allemagne en compagnie de Köttlitz (pourvu qu'ils ne s'empoignent pas trop). Je suppose que dans les premiers jours de juillet ils seront de retour -- Pour ma part je ne connais point encore la date exacte de mon examen. En tous cas dans une huitaine de jours j'expédierai ma malle — & huit jours après j'espère m'expédier moi-même.
J'espère beaucoup assister au souper de juin à Boitsfort (voilà qui est idyllique: frais ombrages, verts bocages, etc!) — Ce Fernand Brouez me semble comme à toi un type bien personnel et diablement "lui". Je me rappelle la première fois que j'ai causé avec lui: j'étais en compagnie de mon frère: nous avons rencontré le Brouez fumant un gros cigare: je sais que ça me fait du mal à l'estomac disait-il, mais je m'en fiche. Moi je ne me laisse traiter par aucun médecin, ce sont des assassins... Et le voilà en train de nous narrer en détail toute la bêtise de la faculté de médecine où il avait aussi joué l'anarchiste (tu sais qu'il ne lui restait qu'un seul examen à passer pour être docteur en droit & un seul pour être Dr en médecine). Après quoi la conversation tombait je ne sais comme sur Villiers de l'Isle-Adam, & comme j'exprimais mon enthousiasme, il me dit: "vous verrez, vous en reviendrez; j'ai pensé ainsi il y a quelques années & je me repens même d'un article enthousiaste écrit à cette époque." — Cela m'est toujours resté dans la tête cette prédiction. Se réalisera-t-elle?
— A propos de mariages superloficoquentieux j'ai constaté l'autre jour en jetant un coup d'oeil sur un vieux morceau d'Etoile belge avec lequel j'étais sur le point de me torcher (scusi, signore!) que le suave mais idiot Mans[,] Albert pour les dames[,] avait épousé depuis plus de deux mois déjà une certaine Bauwens, rentière. Ce titre de "rentière" est bien étrange. Connaîtrais-tu le fond de l'histoire, par hasard? Est-ce que le susdit Mans aurait fichu un gosse à la gonzesse et y aurait-il eu urgence à convoler? Je te fais ces questions non parce que le dit Mans m'intéresse en quoi que ce soit, mais parce que je flaire là une source de grotesque qui me [3] réjouit d'avance la rate: j'ai pris goût au grotesque depuis que j'ai séjourné dans sa patrie d'adoption!
— J'ai reçu, ô miracle! une lettre de Robert,[1] lequel continue à se momifier, mais m'invite à venir le démomifier à Barvaux durant les prochaines vacances.
— J'ai lu cette semaine le Voyage sentimental de Sterne. Connais-tu le bouquin? Est-ce assez anglais & comme cela ressemble par certains côtés à du Hogarth. J'en ai résumé brièvement l'impression ainsi dans mes notes: Un rêve incohérent & terne — de petites silhouettes falottes qui dessinent brusquement leurs gestes anguleux sur un fond blanc — un sautillement d'ombres — un fantasque dépilé de bonshommes amenés par une fantaisie de l'imagination par la bizarrerie d'associations factices.
— J'attends avec impatience le numéro annoncé de Van Nu en Straks. J'espère pouvoir encore t'en parler dans cette lettre.
Samedi 10.
Reçu ce matin le numéro de Van Nu en Straks. Je n'ai encore lu que les "Kamers" de Mane qui ne m'enchantent pas, et ton article[2] dont je suis encore incapable pour le moment de te donner la critique, étant bien trop abruti pour cela. Il m'a semblé apercevoir à travers ma torpeur que tes idées sur la tendance littéraire actuelle n'étaient pas bien nettes. Il est vrai que c'étaient peut-être mes propres idées qui n'étaient pas bien nettes en ce moment! Je tâcherai de t'en reparler plus longuement dans ma prochaine lettre.
Au point de vue général, il m'a semblé que le papier du 2e numéro était plus mince que celui du premier: on voit un peu l'impression au travers, ce qui est toujours désagréable.[3]
Le dessin de Marg[uerite] Holeman ne m'enchante pas et j'avoue n'en pas saisir du tout la portée symbolique ni le titre.[4]
Si dans cette planche l'imitation du japonais est flagrante, celle des assyriens ne l'est pas moins dans le dessin de Toorop.[5] Je t'ai déjà dit ce que je pensais de cet art archéologique. Passons.
Ce qui par exemple reste pour moi une énigme absolue, indéchiffrable, c'est: l' "horloge admirable" de Van de Velde. Non capisco, Signore[.] Pourquoi horloge & pourquoi admirable?[6] Tu feras bien de me l'écrire sans trop de retard, sans quoi ça pourrait devenir une idée fixe.
[4]
Je tâcherai de lire tout ce numéro attentivement & posément pendant les rares instants où je ne suis pas assomé par la torpeur.
Il fait de plus en plus chaud et de plus en plus orageux: toujours des éclairs, toujours des roulements de tonnerre et des ondées sans que cela puisse rafraîchir le temps. Hier j'ai été pris de maux d'estomac, j'ai su à peine manger: aujourd'hui je sens la faiblesse qui en résulte: mon cerveau est obscurci comme par un lourd voile.
Et pour comble de maux on est encore venu me donner le coup de grâce ce matin en m'annonçant que plus que probablement mon examen n'aurait lieu que le 30!!! Et j'aurais encore ainsi 3 semaines à passer ici, trois semaines de cette inaction atroce qui m'abrutit, trois semaines à ne savoir que faire si ce n'est péniblement lire & relire cet examen idiot dont il me prend un dégoût prodigieux. J'ai parfois de fortes envies d'envoyer tout promener. De distractions, il ne faut pas y songer ici — Tout ce que je puis faire c'est de sortir chaque soir avec Agostino: mais c'est précisément le soir qu'il fait le plus supportable et ce sont les après-midi qui sont atroces. Ah! je ne sais pas ce que je donnerais pour pouvoir partir ce soir. Ça ne m'étonnerait pas de devenir malade ici dans ces conditions aussi mauvaises physiquement que moralement.
Allons, au revoir mon cher ami. Voilà une bien triste et bien ennuyeuse lettre & je ne sais pas la terminer. C'est comme si je n'allais plus jamais te revoir et je me sens le coeur angoissé en t'écrivant ces lignes autant que si je te faisais un irrémissible adieu!
Au revoir, au revoir, cher! et pourvu que ce soit bientôt
Ton
Giacomo

Annotations

[1] Robert Legros.
[3] Het tweede nummer telt net als het eerste nr. 32 bladzijden; beide wegen precies 130 gram. Wel laat het papier van het tweede nummer de druk op de versozijde inderdaad wat doorschijnen.
[4] Philosophie: "alle ziel is een adem" (uit ene reeks: de Geleerden der Toekomst). Zie brief 104, noot 1.
[6] Dwelshauvers kan als lezer van Van Nu en Straks inderdaad niet weten dat 'Horloge admirable' als illustratie bedoeld was voor Max Elskamps gelijknamige cyclus uit Salutations. Zie brief 19, noot 2.

Register

Naam - persoon

Bom, Emmanuel Karel De (° Antwerpen, 1868-11-09 - ✝ Kalmthout, 1953-04-14)

Bibliothecaris, journalist en schrijver. Medeoprichter van Van Nu en Straks. Gehuwd met Nora Aulit op 24/08/1901 in Antwerpen.

Cattier, Pierre-armand (° Charleville (thans Charleville-Mézières, Ardennes), 1830-02-20 - ✝ Brussel, 1892-06-05)

Beeldhouwer.

Was ook kunstcriticus bij de Brusselse krant La Gazette.

Dwelshauvers, Georges (° Brussel, 1866-09-06 - ✝ Parijs ?/?/, 1937)

Filosoof.

Broer van Jacques Dwelshauvers. Studeerde aan de ULB. Verbleef lange tijd in Duitsland waar hij leerling was van W. Wundt (deed o.m. filosofie aan de universiteit van Heidelberg van april 1891 tot het eind van het zomersemester). Werd in 1892 te Brussel speciaal doctor in de wijsbegeerte met zijn thesis Les principes de l'idéalisme scientifique, nadat een eerste proefschrift Psychologie de l'apperception et recherches expérimentales sur l'attention. Essai de psychologie physiologique. gebaseerd op zijn onderzoekingen in het laboratorium voor experimentele psychologie van W. Wundt, op principiële gronden was geweigerd. Was achtereenvolgens hoogleraar aan de ULB (1893-1918), aan de Catalaanse Universiteit te Barcelona (1918-?) en aan het Institut Catholique te Parijs (vanaf 1925). Publiceerde studies over J. Lagneau, H. Bergson en F. Nietzsche. Interesseerde zich ook voor het toneel wat zich uitte in studies over H. Ibsen, een vertaling van Goethes Iphigenies (1903) en een bewerking van Lessings Nathan der Weise (opgevoerd in het Théâtre du Parc te Brussel, 1904); schreef zelf ook een drama Ino (1913), geïnspireerd op Oedipus koning van Sophocles.

Dwelshauvers, (Jean) Jacques (° Brussel, 1872-07-09 - ✝ Montmaur-en-Diois (Drôme), 1940-11-14)

Kunsthistoricus en militant anarchist.

Broer van Georges Dwelshauvers en gezel van Clara Köttlitz, met wie hij in 1897 een vrij huwelijk aanging. Deed beloftevolle studies aan het Koninklijk Atheneum Brussel (afd. Latijn-Grieks), waar hij A.Vermeylen leerde kennen. Studeerde 1890-92 natuurwetenschappen aan de ULB (diploma van kandidaat in juli 1892). Met een beurs van de Jacobsstichting vatte hij in oktober 1892 studies in de medicijnen aan te Bologna, samen met de latere geneesheren Herman Köttlitz en Alfred Walravens. Hij verliet Bologna in 1897, zonder de hele cyclus te hebben beëindigd.

In hetzelfde jaar begonnen de eerste strubbelingen met Gust Vermeylen, i.v.m. diens huwelijk met Gaby Brouhon en de strekking en inhoud van Van Nu en Straks. Het jaar daarop maakte hij een nieuwe reis naar Bologna en Bergamo. In het voorjaar van 1899 trok hij met Clara naar Firenze, waar hij zich voortaan geheel aan kunsthistorisch onderzoek wijdde, geboeid door de figuur van Botticelli en de kuituur van het Quattrocento. Hij zou in Firenze ook nog de toelating hebben gevraagd zich voor de eindexamens geneeskunde aan te bieden, maar legde die nooit af. Zijn verblijf in en om Firenze (afwisselend te Calamecca en te Castello), dat tot 1906 duurde, werd regelmatig onderbroken voor reizen naar het thuisland, en naar Parijs.

In 1899 werd te Antwerpen trouwens zijn zoon Lorenzo (Jean-Jacques Erasme Laurent) geboren (op de akte tekende o.m. Emmanuel de Bom als getuige), en het gezin was er officieel ingeschreven aan de Montebellostraat 3 tot 1906. In dat jaar, verhuisden zij naar Colombes bij Parijs (Boulevard Gambetta 46, niet-geregistreerde verblijfplaats). Dwelshauvers, die zich intussen Mesnil noemde (naar twee dorpjes bij Dinant, de geboortestad van zijn vaders familie), onderhield er nauwe contacten met de anarchistische en internationalistische beweging. Hij verdiende de kost met het schrijven van reisgidsen, eerst bij Hachette (o.a. de Guide Joanne - na W.O.I Guide Bleu - over Noord-Italië), nadien bij Baedeker.

Tussen 1910 en 1914 vestigde het gezin Mesnil zich te Alfort bij Parijs, waar - gezien zijn moeilijkheden met de geheime politie - evenmin een officiële inschrijving werd genoteerd. Jacques Mesnil stierf in niet opgehelderde omstandigheden te Montmaur, waar zijn zoon toen zou hebben gewoond; hij leed toen al enkele jaren aan een hart- en nierziekte waarvoor hij o.m. door dokter Schamelhout werd behandeld. Behalve aan Van Nu en Straks werkte hij nog mee aan Mercure de France, La société nouvelle, Ontwaking, Onze kunst, Revista d'Arte, Gazette des beaux arts, Burlington Magazine, de Parijse krant L'Humanité en het Italiaanse Avanti. Een bibliografie kan men terugvinden in de geciteerde bronnen.

Elskamp, Max Antoon Maria (° Antwerpen, 1862-05-05 - ✝ Antwerpen, 1931-12-10)

Schrijver. Volkskundige. Stichter van het Volkskundemuseum te Antwerpen.

Holeman, Margareta (° St.Joost-ten-Node, 1863-12-25 - ✝ Ukkel, 1905-06-08)

Schilderes.

Echtgenote van de componist en muziekcriticus Eugène Samuel.

Koettlitz, Hermann (° Brussel, 1871-11-09 - ✝ Ukkel, 1950-03-27)

Geneesheer-chirurg.

Broer van Clara en Eugène Köttlitz. Studiegenoot van Frits Sano, Jacques Mesnil en A.Vermeylen aan de ULB. Verbleef ook met J.Dwelshauvers en A.Walravens vijf jaar (1892 tot 1896) in Bologna als beursstudent van de Jean Jacobsstichting. Promoveerde in 1908 te Brussel tot 'docteur spécial en sciences medico-chirurgicales'.

Laforgue, Jules (° Montevideo, 1860 - ✝ Parijs, 1887)

Dichter.

Legros, René Robert (° Barvaux, 1872-11-05 - ✝ Barvaux, 1933-07-29)

Geneesheer.

Liep school op het Athénée Royal van Luik en, van de vierde Latijnse tot de retorica, op het Brusselse Atheneum, waar hij bevriend raakte met o.m. A.Vermeylen, J.Dwelshauvers en L.de Raet. Studeerde nadien geneeskunde aan de UEL (1890-1897). Publiceerde verzen in de Almanach des étudiants. Almanach de l'Université libre de Bruxelles (1891).

Marta, Agostino

? - ?

Voorlopig niets teruggevonden.

Renory, Georges (°)

Journalist.

Toneelrecensent van La Réforme (en La Gazette). Geen verdere informatie gevonden.

Toorop, Jan (° Purworedjo (Java), 1858-12-20 - ✝ Den Haag, 1928-03-03)

Schilder, tekenaar, graficus, aquarellist en ontwerper.

Velde, Henry Clemens Van De (° Antwerpen, 1863-04-02 - ✝ Zürich, 1957-10-25)

Architect, schilder, sierkunstenaar en essayist. Medeoprichter van Van Nu en Straks. In 1894 gehuwd met Maria Sèthe.

Vermeylen, August. (° Brussel, 1872-05-12 - ✝ Ukkel, 1945-01-10)

Hoogleraar, kunsthistoricus en schrijver. Medeoprichter van Van Nu en Straks. Gehuwd met Gabrielle Josephine Pauline Brouhon op 21/09/1897.

Villiers De L'isle-adam, Jean Marie Mathias Philippe Auguste (° Comte de Saint-Brieuc (Bretagne), 1838 - ✝ Parijs, 1889)

Schrijver.

Walravens, Alfred (° Tubize, 1872-11-15 - °)

Geneesheer.

Leerling aan het Brusselse atheneum met o.a. Vermeylen, De Raet, Dwelshauvers en Legros. Studiegenoot van J.Dwelshauvers, H.Koetlitz en A.Vermeylen aan de ULB. Verbleef van 1892 tot 1896 in Bologna met een Jacobsbeurs.

Titel - krant/tijdschrift

Etoile Belge, L' 1850 - 1935

Brussels liberaal dagblad.

Werd in 1850 gesticht door een overigens onbekend journalist Faure, die zijn blad ver onder de gewone abonnementsprijs lanceerde, zodat het lange tijd smalend "le journal des concierges" genoemd werd. De krant kreeg haar allure onder het hoofdredacteurschap van G. Lemaire, die door zijn vele connecties elk Brussels nieuwtje wist op te sporen en door het toenemend succes van de krant degelijke medewerkers als Max en Maurice Sulzberger, Alb.Giraud, G.Eekhoud, Th.Hannon, V.Lagye, L.Solvay, Am.Lynen en G.Garnir rond zich wist te scharen. Tijdens WO I hield de krant op te verschijnen. Nadien slaagde ze er niet in haar vroeger élan te herwinnen. In 1935 versmolt ze met L'indépendance belge.