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BOLOGNA FERROVIA 26 2 93 3S
Monsieur Gust Vermeylen
81 rue Pachéco
Bruxelles
Belgio
BRUXELLES 1 27 FEVR 8-S
 
Cher Gust,
Si nous causions un peu? Je viens de reprendre les cours à l'Université & je commence aussi à me remettre à "la Vie impossible", chose plus importante. Je n'ai encore rien écrit, mais je commence à mieux avoir dans la tête mon chapitre deuxième & les phrases viendront sans retard, je l'espère: il est temps du reste: je m'avoue que je n'ai pas fait grand'chose durant ces trois semaines de vacances.
Hier je me suis embêté très profondément: c'était le jour du "pranzetto" que l'administration du collège dans sa munificence nous offre au Carnaval: nous étions douze, presque tous étudiants: on a été d'un bête accompli comme bien tu penses. En fait de réjouissances spirituelles mes amis (?!) n'avaient trouvé rien de mieux de rédiger un menu cocasse — d'une bêtise à faire pleurer — & de se mettre en habit: non! mais tu vois nos balles respectives dans ce costume officiel portant, pour accentuer le grotesque, la casquette des étudiants de Bologne, une sorte de petite calotte rouge qui me faisait ressembler à Arabi-pacha. Ô Saint gagaïsme! Quand on a été installé à table, a éclaté soudain dans le corridor une discordante musique: c'était un violoneux & un guitariste, que nous avions loués pour la circonstance, qui nous écorchaient les oreilles. La fin du dîner a été marquée par un "brindisi" en vers qu'a porté don Luigi & une radieuse guindaille que j'ai commandée (ma réputation de chef de guindaille étant solidement établie ici!) Après quoi toute la compagnie est sortie pour aller s'embêter au Pallone; & moi j'ai fait "le coup du mal de tête" & je suis resté ici, me suis couché [2] & ai dormi plus de dix heures sans m'éveiller — Amen!
— J'ai reçu le dernier numéro de la Revue universitaire. L'article de Melle Salmen est intéressant:[1] cette femme a une allure d'indépendance, dans sa façon de s'exprimer, qui me plaît. Il n'y a qu'une phrase qui m'a fait sursauter: "C'était une nature bien douée, mais avilie, comme Henri Heine." Cet avilissement d'Henri Heine m'a toujours fait l'effet d'un sale cliché bourgeois. — L'article de Melle Gatti de Gamond me fait chier,[2] c'est le mot! Comme les idées sont fausses & comme la forme est prudhommesque. "Grands devoirs sociaux, arbre de la science, dévouements historiques, les roses du visage, etc, etc" aucun poncif n'y manque: si c'est ça "l'art à la maison" qu'on veut enseigner aux femmes, mince! elles auront plus mauvais goût encore qu'aujourd'hui & ça n'est pas peu dire! Cet article m'a fait songer à bien des pages de Bouvard & Pécuchet dont je ne saisissais pas la portée. Quel tas de merde on veut accumuler sur nous sous prétexte de réforme sociale, émancipation de la femme, etc. — Mais ce que j'ai trouvé de plus admirable, de plus mirobolant, de plus foudroyant, de plus gigantesque, de plus horrifiquement philistin c'est dans l'annonce de l'Almanach de Gand cette question d'actualité incontestable:[3] "Est-il vrai que le monde soit sur un volcan?" Non! cette phrase-là m'écrase. Tout épiques que voient Bouvard & Pécuchet ils n'auraient pas trouvé celle-là!
— Je viens de lire dans la Nuova Rassegna un résumé de la nouvelle pièce de Ibsen[4]. L'as-tu lue? elle me semble bien curieuse. Mais je m'abstiendrai de t'en parler d'après un simple compte-rendu.
Mardi 21.
Je me suis mis à mon 2e chapitre de la Vie impossible: mais ça ne marche pas bien: ce n'est pas assez préparé, assez mûri. Puis c'est là que j'ai à exprimer les choses les plus bêtes & celles qui m'ennuient le plus: & il s'agit d'animer & de faire vivre tout cela. Et à ce propos j'aurais besoin de quelques renseignements (pardon de la corvée que je t'impose):
1° Quels sont les bals qui étaient réputés à Paris outre Mabille vers 1830. N'y en avait-il pas un qui s'appelait la grande chaumière? Ne pourrais-tu revoir à mon intention dans Gavarni[5] la partie intitulée "les Etudiants" (il me semble qu'il y en a un qui porte ce titre) & me donner les traits principaux de l'étud[iant] qui en ressortent.
[3]
2° Comment était l'escolier? [6] Pourrait-on le caractériser à peu près ainsi: "pauvre, debauché, cynique, volant les marchands, houspillant les bourgeois, rossant le guet, compère des mendiants & des filous."? N'en est-il pas question avec assez de détails dans Notre-Dame de Paris?
Tu me ferais grand plaisir en répondant à ces différents points quand tu auras le loisir. Je n'ai pas ici tout ce qu'il me faut pour me guider dans ces questions toutes de détail du reste. J'ai relu du Villon & du Rabelais à ce propos: ça donne bien l'atmosphère du temps mais les renseignements précis manquent.
— Rien de nouveau: il a fait aujourd'hui un temps gris, brouillardeux à crever de spleen.
Samedi 25.
Je n'ai encore rien reçu de toi, vieux bougre, ni ta chère lettre, ni le premier numéro de Van Nu en Straks qui pourtant doit avoir paru: à moins qu'il n'y ait eu de nouvelles difficultés? Cela m'inquiète. J'attends avec impatience.
Je commence à me remettre tout doucement à la besogne & il est bien temps car voilà presqu'un mois que je perds! J'ai écrit aujourd'hui une page en cinq ou six heures. Il faisait un temps étonamment triste: pluie, vent, froid, & ces temps-là paraissent ici d'autant plus lugubres qu'on n'y est pas accoutumé: rien de plus triste que Bologne quand le soleil est absent: il faut voir monter l'humidité le long des murs, écaillant les plâtres, dessinant dirait-on les contours de quelque immense carte géographique.
Je suis en train de lire le César Birotteau de Balzac: les traits du bourgeois y sont tapés d'une manière étonnante , mais Balzac ne s'est pourtant pas laissé aller à faire un personnage simplement grotesque de son Birotteau: il a des côtés de véritable grandeur presque d'héroïsme dans cette honnêteté naïve & imperturbable. Et comme tout ça vit intensément, comme ça fourmille de passion & d'humanité. Je t'en reparlerai quand j'aurai terminé.
J'ai commencé à lire du d'Alembert. La vie de cet homme me ferait aimer la tyrannie quand elle est exercée par des princes éclairés: il faut voir comment Frédéric II & Catherine de Russie traitaient d'Alembert, avec quelle admiration, quel respect ils lui écrivaient, & les offres qui lui étaient faites! Et dieu, qu'aujourd'hui l'on prend si peu garde aux spéculatifs! Un d'Alembert ne serait pas [4] tourmenté, c'est possible, mais il serait dédaigné & c'est pis: c'est plus froid!
Dimanche 26.
J'ai reçu ce matin enfin ta lettre: & je commence par t'engueuler parce que tu l'avais affranchie insuffisamment ce qui m'a obligé à payer 50 centimes pour l'avoir. Je ne l'ai lue du reste qu'avec plus de respect!!
Tu m'y narres bien des choses intéressantes, mais.... pas un mot de Van Nu en Straks & j'attends toujours le numéro que tu m'avais formellement promis pour cette semaine. Remember!
Ce doit être superbe au Salon des XX.[7] Nom de Dieu! Que ne suis-je là! Voilà plus de cinq mois que j'ignore absolument tout ce qui se fait en peinture: car en Italie c'est sous ce rapport "l'abomination de la désolation" & à Bologne plus particulièrement que partout ailleurs.
Etrange le Thorn-Prikker! Ce que tu m'en contes m'a positivement épouvanté intellectuellement parlant: je me suis demandé pour la première fois si Lombroso n'avait pas quelques peu raison dans son insolente hypothèse sur le génie. Encore un problème auquel j'ose à peine réfléchir: un de ceux-là mêmes du reste qui m'a poussé à faire ma médecine & à piocher la psychiatrie. Ces problèmes ont besoin pour être résolus de gens qui puissent en parler avec l'autorité du savant & la conscience de l'artiste.
— Merci de ton "offre de services" pour la Vie impossible: j'en use, comme tu l'auras déjà vu dans cette lettre.
— J'ai reçu avec une toujours même humilité chrétienne le prêche hebdomadaire que tu as insinué à la fin de ta lettre. Ah! mais! dis donc, je te trouve bon! que veux-tu que j'écrive à ma mère, si ce n'est mes états d'âme, l'humeur du moment, toute la portion "sentiment" de mon individu? Je ne peux tout de même pas lui conter qu'il a fait beau le lundi, qu'il a continué à faire beau le mardi, qu'il faisait encore beau le mercredi, etc. que les tendons du fléchisseur profond des doigts sont recouverts par ceux du fléchisseur superficiel, qu'Alfred s'est fait une entorse & que Hermann l'a massé, que c'était un beau spectacle?? Je ne puis pas me ronger philosophiquement tout seul; c'est bien le moins que je fasse un peu partager mes embêtements aussi bien que mes joies (elles sont rares!) à ceux qui m'aiment: ma mère serait cent fois plus triste de ne rien savoir de moi que de savoir que je m'ennuie. — Enfin (& ceci n'est plus de la plaisanterie)... [5] mais non! je me ravise! J'allais écrire une phrase atroce qui n'est cependant que l'énoncé d'une réalité indiscutable & commencer à remuer toute une boue de souvenirs: mais elle exhale décidément une odeur marécageuse qui t'empesterait à distance: tu sauras tout de même assez tôt ce que j'allais te dire! — Je te donne raison, là! Je suis décidément trop égoïste, sans le vouloir du reste, comme tout le monde. N'empêche que la vie est bien merdeuse? Et passons à un autre chapitre.
Cet autre chapitre ne sera guère long. Je n'ai rien de "sapide" à te raconter. J'ai commandé à Bruxelles des Dostoïevsky: Pauvres Gens, Souvenirs de la Maison des Morts & Crime & Châtiment. Ça m'aidera à bien passer la semaine.
Et si je reçois Van Nu en Straks je serai au comble de mes voeux. Je te réécrirai alors.
Sur ce, vieux bougre chéri, je te serre vigoureusement les mains & m'excuse de l'ineffable & transcendente bêtise de ma lettre.
Ton Giacomo

Annotations

[1] Ch. Salmen, 'Quelques réflexions sur la littérature hongroise [au XIXe siècle : Pötefi Sándor]', in: Revue universitaire, III, 6 (15 febr. 1893), p. 217-234. De titel werd geëmendeerd naar de inhoudstafel van de Revue universitaire). Zie ook brief 64.
[2] [Isabel] Gatti de Gamond, 'Projet d'un enseignement supérieur spécial pour les femmes', in: Revue universitaire, III, 6 (15 febr. 1893), p. 205-217.
[3] 'Nous recommandons vivement à nos lecteurs le 9e Almanach de l'université de Gand, cette intéressante publication, fameuse dans le monde universitaire, de Belgique et de France, à laquelle le Revue a déjà eu l'occasion de décerner ses plus élogieuses félicitations. L' Almanach de 1893 — qui paraîtra vers la fin de février — est dédié à M. Ch. Van Bambeke, président de l'Académie royale de Belgique et l'un des professeurs les plus sympathiques de la Faculté de médecine de Gand. Cette fois-ci, l'intérêt qui s'attachait à cette publication dépassera l'attente de tout le monde. L'application du referendum a permis aux étudiants de publier les avis des personnalités les plus marquantes de l'Europe occidentale sur une question d'une actualité incontestable: Est-il vrai que le monde soit sur un volcan? A côté de cette consultation, absolument unique dans son genre, paraîtront des études fort intéressantes de M. Leclère, professeur à l'université de Bruxelles; de MM. Louis Franck, avocat, et Albert Lévy, docteur en philosophie et lettres; en outre, une foule d'oeuvrettes littéraires charmantes dues à la plume de professeurs et étudiants belges et français, ainsi qu'un compte rendu illustré des fêtes universitaires de Liège. Nous félicitons chaleureusement les étudiants gantois de leur généreuse entreprise et souhaitons à leur Almanach un franc succès.' Zie de Revue universitaire, III, 6 (15 febr. 1893), p. 247. Zie ook brief 133 (noot 1).
[4] Bygmester Solness.
[5] Paul Gavarni tekende over de Parijse studenten 46 buitentekstplaten in een boek dat hij samen met Grandville uitgaf en waarin verder ook nog werk voorkwam van een reeks andere kunstenaars. Het werk bevat o.a. 600 tekeningen van Gavarni; 112 van Grandville en 528 van Bertall. Zie Le diable à Paris. Paris et les Parisiens à la Plume et au crayon par Gavarni-Grandville, IV (Paris, J. Hetzel, 1869), p. 147-155: 'Les étudiants de Paris'.
[6] Eduard Ourliac, Physiologie de l'escolier. Vignettes de Gavarni (Paris, Aubert et Cie, 1841).

Register

Naam - persoon

Altmeyer, Maria Hortense (° Brussel, 1842-11-20 - ✝ Elsene, 1896-10-16)

Huisvrouw.

Echtgenote van Alfred Auguste Ernest Dwelshauvers , en jongste dochter van Jean Jacques Altmeyer. Ter verduidelijking: twee broers Dwelshauvers huwden dus met de twee zusters Altmeyer.

Dwelshauvers, (Jean) Jacques (° Brussel, 1872-07-09 - ✝ Montmaur-en-Diois (Drôme), 1940-11-14)

Kunsthistoricus en militant anarchist.

Broer van Georges Dwelshauvers en gezel van Clara Köttlitz, met wie hij in 1897 een vrij huwelijk aanging. Deed beloftevolle studies aan het Koninklijk Atheneum Brussel (afd. Latijn-Grieks), waar hij A.Vermeylen leerde kennen. Studeerde 1890-92 natuurwetenschappen aan de ULB (diploma van kandidaat in juli 1892). Met een beurs van de Jacobsstichting vatte hij in oktober 1892 studies in de medicijnen aan te Bologna, samen met de latere geneesheren Herman Köttlitz en Alfred Walravens. Hij verliet Bologna in 1897, zonder de hele cyclus te hebben beëindigd.

In hetzelfde jaar begonnen de eerste strubbelingen met Gust Vermeylen, i.v.m. diens huwelijk met Gaby Brouhon en de strekking en inhoud van Van Nu en Straks. Het jaar daarop maakte hij een nieuwe reis naar Bologna en Bergamo. In het voorjaar van 1899 trok hij met Clara naar Firenze, waar hij zich voortaan geheel aan kunsthistorisch onderzoek wijdde, geboeid door de figuur van Botticelli en de kuituur van het Quattrocento. Hij zou in Firenze ook nog de toelating hebben gevraagd zich voor de eindexamens geneeskunde aan te bieden, maar legde die nooit af. Zijn verblijf in en om Firenze (afwisselend te Calamecca en te Castello), dat tot 1906 duurde, werd regelmatig onderbroken voor reizen naar het thuisland, en naar Parijs.

In 1899 werd te Antwerpen trouwens zijn zoon Lorenzo (Jean-Jacques Erasme Laurent) geboren (op de akte tekende o.m. Emmanuel de Bom als getuige), en het gezin was er officieel ingeschreven aan de Montebellostraat 3 tot 1906. In dat jaar, verhuisden zij naar Colombes bij Parijs (Boulevard Gambetta 46, niet-geregistreerde verblijfplaats). Dwelshauvers, die zich intussen Mesnil noemde (naar twee dorpjes bij Dinant, de geboortestad van zijn vaders familie), onderhield er nauwe contacten met de anarchistische en internationalistische beweging. Hij verdiende de kost met het schrijven van reisgidsen, eerst bij Hachette (o.a. de Guide Joanne - na W.O.I Guide Bleu - over Noord-Italië), nadien bij Baedeker.

Tussen 1910 en 1914 vestigde het gezin Mesnil zich te Alfort bij Parijs, waar - gezien zijn moeilijkheden met de geheime politie - evenmin een officiële inschrijving werd genoteerd. Jacques Mesnil stierf in niet opgehelderde omstandigheden te Montmaur, waar zijn zoon toen zou hebben gewoond; hij leed toen al enkele jaren aan een hart- en nierziekte waarvoor hij o.m. door dokter Schamelhout werd behandeld. Behalve aan Van Nu en Straks werkte hij nog mee aan Mercure de France, La société nouvelle, Ontwaking, Onze kunst, Revista d'Arte, Gazette des beaux arts, Burlington Magazine, de Parijse krant L'Humanité en het Italiaanse Avanti. Een bibliografie kan men terugvinden in de geciteerde bronnen.

Franck, Louis (° Antwerpen, 1868-11-28 - ✝ Wijnegem, 1937-12-31)

Advocaat en politicus.

Gerard, Jean Ignace Isidore (° Nancy, 1803 - ✝ Nauves (Parijs), 1847)

Eigenlijk: Gerard, Jean Ignace Isidore

Tekenaar en karikaturist.

Koettlitz, Hermann (° Brussel, 1871-11-09 - ✝ Ukkel, 1950-03-27)

Geneesheer-chirurg.

Broer van Clara en Eugène Köttlitz. Studiegenoot van Frits Sano, Jacques Mesnil en A.Vermeylen aan de ULB. Verbleef ook met J.Dwelshauvers en A.Walravens vijf jaar (1892 tot 1896) in Bologna als beursstudent van de Jean Jacobsstichting. Promoveerde in 1908 te Brussel tot 'docteur spécial en sciences medico-chirurgicales'.

Leclere, Léon Louis Marc (° Elsene, 1866-01-14 - ✝ Brussel, 1944-10-31)

Historicus.

Geboren uit Franse ouders. Studies aan het Brusselse Atheneum (1876-1883) en aan de ULB (1883-1888) waar hij doctoreerde in de geschiedenis. Behaalde in 1889 de aggregatie hoger onderwijs met Les Rapports de la Papauté et de la France sous Philippe III. Het jaar daarop werd hij docent aan de ULB. In 1892 gaf hij er drie vakken: geschiedenis van de filosofie, politieke geschiedenis der middeleeuwen en instellingen der middeleeuwen. Hij was dat jaar één der stichters van de Brusselse Dîners Magny. Van 1914 tot 1920 was hij rector van de ULB. Hij gaf in de jaren 1920, met zijn vriend Hegenscheidt, ook les aan de Meisjesnormaalschool te Brussel. Hield zich in zijn werken vooral met politieke en diplomatieke geschiedenis bezig.

Lombroso, Cesare (° Verona, - ✝ Turijn, 1909)

Psychiater en criminoloog.

Thorn Prikker, Johan (jan) (° Den Haag, 1869-05-06 - ✝ Keulen, 1932-03-05)

Beeldend kunstenaar.

Vermeylen, August. (° Brussel, 1872-05-12 - ✝ Ukkel, 1945-01-10)

Hoogleraar, kunsthistoricus en schrijver. Medeoprichter van Van Nu en Straks. Gehuwd met Gabrielle Josephine Pauline Brouhon op 21/09/1897.

Walravens, Alfred (° Tubize, 1872-11-15 - °)

Geneesheer.

Leerling aan het Brusselse atheneum met o.a. Vermeylen, De Raet, Dwelshauvers en Legros. Studiegenoot van J.Dwelshauvers, H.Koetlitz en A.Vermeylen aan de ULB. Verbleef van 1892 tot 1896 in Bologna met een Jacobsbeurs.

Zarri, Luigi

? - ?

Voorlopig niet teruggevonden.

Titel - krant/tijdschrift

Revue Universitaire

1891 -1898

Maandblad met enkele onderbrekingen in Brussel verschenen.

Werd achtereenvolgens uitgegeven door H. Lamertin en Weduwe Ferd. Larcier. De redactie berustte in 1891 bij de Brusselse student in de rechten E.Vinck en in 1892 bij zijn studiegenoot A.Hirsch; vanaf 1893 werd de redactie waargenomen door een driemanschap dat de universiteiten Brussel, Gent en Luik vertegenwoordigde. De stichting van de Revue Universitaire ging uit van de in 1887 te Brussel opgerichte Cercle Universitaire, die het contact en de samenwerking tussen enerzijds studenten en professoren en anderzijds tussen de verschillende faculteiten en zelfs universiteiten wilde stimuleren. Door de medewerking van professoren, docenten en studenten uit Gent, Brussel en Luik, fungeerde het inderdaad enige tijd als wetenschappelijk orgaan van deze drie universiteiten. Toch bleef de nadruk vallen op de activiteiten in de Brusselse universiteit. Na 1894 bevatte het tenslotte grotendeels nog slechts artikels en inlichtingen over de Université. Nouvelle (Brussel), omdat de meeste professoren, uit protest tegen de aandacht die de Revue aan deze alternatieve universiteit schonk, hun medewerking drastisch inkrompen.

Naam - instituut/vereniging

Vingt, Les (° 1884 - ✝ 1894)

Brusselse avant-gardistische kunstkring.